Refus assurance emprunteur : comprendre, anticiper et agir

Lorsqu’un emprunteur se voit opposer un refus d’assurance, c’est souvent tout son projet immobilier qui se retrouve à l’arrêt. Et dans bien des cas, sans qu’il comprenne vraiment pourquoi. Manque d’informations, procédures floues, ou simplement l’impression d’être seul face à une décision incompréhensible.

Ce refus peut venir de plusieurs choses : l’état de santé, l’âge, une activité professionnelle jugée risquée. Parfois, ce ne sont pas tous les volets de la couverture qui sont rejetés, mais seulement une partie : invalidité, ITT ou garantie décès. C’est partiel, mais suffisant pour bloquer.

Et pourtant, des leviers existent : la délégation d’assurance, la convention AERAS, la loi Lemoine… Tous ces dispositifs ont été pensés pour donner une seconde chance à des profils qu’on aurait peut-être écartés trop vite.

Face à ce type de situation, les emprunteurs ont aussi des droits. Et les assureurs, eux, ont des obligations. C’est précisément ce que ce guide va explorer : les raisons d’un refus, ses conséquences sur le prêt, et surtout, les moyens concrets d’en sortir.
 

refus assurance emprunteur

Pourquoi une assurance emprunteur peut-elle être refusée ?

Avant d’accorder une assurance, la compagnie examine attentivement le profil de l’emprunteur. Rien n’est laissé au hasard. Le but est simple : mesurer les risques que représente la personne à assurer, sur toute la durée du contrat. Et parfois, cette évaluation débouche sur un refus.

La première étape, c’est le questionnaire de santé. Ce document, obligatoire, donne à l’assureur une vue d’ensemble sur la situation médicale du candidat. On y parle d’éventuels traitements, d’antécédents, de maladies passées ou toujours en cours. Tout ce qui peut peser dans la balance.

Mais ce n’est pas uniquement la santé qui est regardée. L’âge joue aussi. Certains seuils déclenchent des restrictions, voire des exclusions automatiques. La profession, elle aussi, entre en ligne de compte. Certains métiers sont jugés trop risqués. D’autres encore le deviennent en fonction du contexte.

Et puis il y a les habitudes. Un sport pratiqué régulièrement ? Lieu de résidence hors de France ? Ces éléments, parfois secondaires à première vue, peuvent suffire à faire basculer la décision de l’assureur.

Les principaux motifs de refus d’une assurance de prêt immobilier

Chaque dossier est unique, mais certains profils reviennent souvent dans les situations de refus d’assurance emprunteur. Ce sont des points de vigilance pour les assureurs. Parfois, un seul suffit à faire basculer la décision.

L’état de santé, d’abord. Si l’emprunteur vit avec une maladie chronique comme le diabète, des troubles cardio-vasculaires, des pathologies respiratoires, ou s’il a récemment été soigné pour un cancer, le risque est jugé plus élevé. Dans ces cas, l’assureur peut refuser purement et simplement, proposer une surprime, ou limiter certaines garanties, notamment celles liées au décès ou à l’invalidité.

L’âge, ensuite. Au-delà de 65 ou 70 ans, les possibilités de souscrire diminuent. Passé un certain seuil, certains assureurs ferment la porte, ou restreignent l’accès à des garanties essentielles. Cela complique souvent la tâche des emprunteurs proches de la retraite, même s’ils ont un projet solide. Dans ce contexte, consulter les solutions spécifiques comme la mutuelle pour les seniors retraités peut aussi être utile.

La profession peut aussi peser lourd. Certains métiers sont considérés comme à risque. C’est le cas pour les militaires, les pompiers, les ouvriers du BTP, les transporteurs, ou encore les travailleurs en hauteur. Ces postes, exposés à des dangers physiques ou routiers, entraînent parfois des exclusions, ou un tarif nettement plus élevé. Pour les travailleurs indépendants, une couverture adaptée est également essentielle.

Les activités sportives ne sont pas toujours vues d’un bon œil non plus. Quand l’emprunteur pratique régulièrement un sport comme l’alpinisme, la plongée ou le parapente, cela peut suffire à faire sauter certaines garanties. Et dans certains cas, c’est l’assurance entière qui est refusée.

La résidence à l’étranger vient ajouter une couche de complexité. En vivant en dehors de l’Union Européenne, on sort du cadre habituel des assureurs. Les garanties deviennent plus floues, les soins plus difficiles à évaluer, et le risque plus difficile à chiffrer. Résultat : tarifs plus élevés ou refus. Dans ce cas, il est pertinent de se tourner vers une assurance santé pour expatriés.

Enfin, il ne faut pas oublier le co-emprunteur. Car dans un dossier à deux, le profil du second compte tout autant. Si l’un présente un problème de santé, une activité à risque ou une limite d’âge, c’est toute la demande qui peut être remise en cause.

Autres facteurs aggravants à la souscription d’une assurance emprunteur

Même en l’absence d’un refus formel de la part de la compagnie d’assurance, certains éléments du profil de l’emprunteur ou de son dossier peuvent conduire à des décisions restrictives impactant directement la qualité du contrat d’assurance emprunteur proposé. Ces limitations, bien que légales, réduisent sensiblement la portée des garanties et la viabilité économique de l’assurance.

Les exclusions de garanties

L’assureur peut inclure dans le contrat des exclusions qui limitent ou annulent certaines garanties. Ces clauses d’exclusion s’appliquent souvent dans les cas suivants :

  • Refus de couvrir l’incapacité temporaire totale (ITT) si l’assuré exerce une profession à risque ou pratique un sport dangereux ;
  • Exclusion de la garantie décès en cas de déplacement professionnel à l’étranger ou d’accident dans le cadre d’une activité jugée à haut niveau de risque ;
  • Non-prise en charge de l’invalidité permanente consécutive à une pathologie déjà mentionnée dans le questionnaire médical.

Ces exclusions diminuent la portée protectrice de l’assurance et créent un effet domino : en cas de sinistre non couvert, l’emprunteur ou ses ayants droit pourraient être contraints d’assurer seuls le remboursement du prêt immobilier, ce qui va à l’encontre du principe même de la couverture assurantielle.

Les surprimes appliquées

En présence de risques aggravés (santé, âge, résidence, activité professionnelle, pratique sportive...), l’assureur peut décider d’imposer une surprime. Il s’agit d’un ajustement tarifaire qui alourdit le taux d’assurance appliqué au contrat. Dans certains cas, cette majoration peut doubler, voire tripler le coût standard de l’assurance emprunteur, rendant le projet de financement beaucoup moins attractif.

Ces surprimes sont souvent imposées aux emprunteurs :

  • Ayant déclaré un traitement médical lourd ou chronique,
  • Exerçant une profession dite “dangereuse” ou “à exposition répétée”,
  • Vivant dans une zone géographique considérée comme instable ou mal desservie en termes d’infrastructure de santé.

Le refus partiel

Certaines compagnies n’émettent pas un refus total, mais optent pour un refus partiel. Cela signifie que l’assurance est accordée, mais avec des garanties amoindries, une durée de couverture limitée, ou une prise en charge partielle de certains risques. Ce type de contrat hybride peut paraître acceptable au premier abord, mais ne répond généralement pas aux exigences des banques lors du montage du crédit immobilier.

Exemples fréquents :

  • Acceptation de la garantie décès mais refus de la garantie ITT,
  • Couverture accordée jusqu’à un certain âge (ex. 65 ans), mais suspendue au-delà,
  • Non-prise en charge de certains accidents liés à une activité sportive régulière.

Les demandes de garanties alternatives

Lorsque le contrat d’assurance standard ne peut être accordé dans des conditions normales, certains assureurs ou établissements de crédit peuvent exiger une garantie alternative en compensation du risque :

  • Cautionnement solidaire par un tiers,
  • Hypothèque sur un autre bien immobilier,
  • Nantissement d’un contrat d’assurance-vie ou d’un produit financier.

Ces alternatives, bien que parfois efficaces pour obtenir un accord de prêt, ne remplacent pas toujours la sécurité d’une assurance emprunteur complète, notamment en cas de décès, d’invalidité ou d’arrêt de travail prolongé.

En cumulant exclusions, surprimes, refus partiels ou exigences de garanties annexes, le contrat d’assurance peut devenir économiquement inaccessible, voire juridiquement insuffisant pour satisfaire aux attentes des établissements prêteurs. Ce contexte crée un véritable obstacle pour de nombreux emprunteurs qui, malgré leur volonté de sécuriser leur crédit, se voient refuser des conditions équitables.

C’est pourquoi il est essentiel de comparer les contrats d’assurance, d’évaluer chaque motif de refus, et de se tourner, le cas échéant, vers des dispositifs comme la convention AERAS, la délégation d’assurance, ou encore l’appui d’un courtier spécialisé pour défendre son dossier.

Quelles sont les conséquences d’un refus d’assurance pour un prêt immobilier ?

Dans la réalité du marché bancaire français, la souscription d’un contrat d’assurance emprunteur est devenue un préalable incontournable à l’obtention d’un crédit immobilier. Bien qu’aucune loi n’impose légalement cette assurance, les banques la conditionnent systématiquement à l’acceptation du dossier de financement. Elle constitue, en effet, une garantie pour le prêteur : si l’emprunteur décède, devient invalide ou se retrouve dans l’incapacité de travailler, l’assurance prend le relais du remboursement.

Dans ce contexte, un refus d’assurance emprunteur – qu’il soit total ou partiel – peut avoir des conséquences majeures, parfois irréversibles sur la faisabilité d’un projet immobilier. C’est souvent un effet de chaîne : un refus d’assurance entraîne un refus de prêt, qui lui-même compromet l’acquisition du bien convoité.

Impact direct sur le dossier de crédit

Lorsqu’un assureur refuse de couvrir un profil à risque – en raison de son état de santé, de son âge, de sa profession, ou d’un autre facteur identifié comme déterminant –, le dossier de prêt se retrouve suspendu, voire rejeté.

Voici les principales conséquences observées :

  • Refus pur et simple du crédit par la banque, qui considère que le risque n’est pas suffisamment couvert sans l’assurance emprunteur ;
  • Retard dans l’obtention des fonds, surtout si une nouvelle assurance doit être trouvée dans l’urgence ou qu’un recours doit être engagé ;
  • Fragilisation du dossier bancaire, notamment si l’on dépasse les délais de signature chez le notaire ou que le compromis arrive à échéance ;
  • Perte de conditions financières avantageuses obtenues initialement, comme un taux de crédit compétitif, souvent réservé aux emprunteurs à profil sécurisé.

Limitations liées à l’absence de garanties essentielles

Même lorsque le refus ne concerne qu’une partie du contrat – c’est-à-dire un refus partiel portant sur certaines garanties, comme la garantie décès, l’invalidité ou l’ITT (incapacité temporaire de travail) –, les répercussions sont lourdes.

Un contrat d’assurance sans garantie ITT, par exemple, n’est souvent pas accepté par les banques, surtout si l’emprunteur est actif professionnellement. De même, l’absence de couverture en cas de décès remet en cause la protection du capital emprunté, notamment lorsqu’il y a des co-emprunteurs ou des ayants droit.

Tensions dans la négociation avec la banque

Lorsque l’assurance proposée comporte des exclusions, des surprimes trop importantes, ou un refus partiel des garanties attendues, cela complique les échanges avec l’établissement prêteur. En effet :

  • Le niveau de garanties exigé par la banque ne peut plus être atteint,
  • La confiance dans le remboursement du prêt à long terme est affaiblie,
  • Des solutions alternatives doivent être envisagées (ex. hypothèque sur un autre bien, délégation d’assurance auprès d’un autre assureur, recours à un courtier).

Certaines banques peuvent tolérer des contrats avec quotité partielle ou garanties aménagées, mais cela reste rare et dépend du profil financier global de l’emprunteur.

Peut-on refuser l’assurance proposée par la banque ?

Oui, grâce à la délégation d’assurance, l’emprunteur est libre de choisir un contrat hors de la banque, à condition que les garanties équivalentes soient respectées. Cela permet de contourner un refus et d’adapter la souscription à son niveau de risque.

Quelles solutions en cas de refus d’assurance emprunteur ?

Utiliser la délégation d’assurance

En dehors des contrats de groupe imposés par les banques, il est possible de souscrire une assurance individuelle auprès d’un courtier ou d’un assureur alternatif. Cela permet d’adapter les garanties, les surprimes, voire d’obtenir un tarif plus avantageux.

Activer la convention AERAS

La convention AERAS (S’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) est un dispositif national. Elle permet à des personnes présentant un profil à risque médical de bénéficier d’une étude approfondie et, dans certains cas, d’une assurance malgré des pathologies lourdes ou anciennes.

  • Elle s’applique uniquement à certains montants de crédit
  • Elle est soumise à l’exhaustivité du questionnaire de santé
  • Elle impose à l’assureur une étude en trois niveaux de décision

Recourir à des assureurs spécialisés

Certains assureurs se sont positionnés sur les profils difficiles à couvrir : risques aggravés, professions à risque, pratiques sportives ou résidence hors de France. Bien que plus coûteux, ces contrats offrent une porte de sortie face à un refus classique.

Ajuster le contrat ou les garanties

  • Modifier la quotité assurée entre co-emprunteurs
  • Proposer une garantie alternative : caution, hypothèque, assurance-vie
  • Accepter une garantie partielle : par exemple, exclusion de l’ITT mais maintien de la garantie décès

Quels recours possibles après un refus d’assurance emprunteur ?

Un refus d’assurance emprunteur, bien qu’il puisse fortement impacter un projet immobilier, ne constitue pas nécessairement une impasse. Il existe plusieurs recours – à la fois amiables, techniques et institutionnels – permettant aux emprunteurs de faire valoir leurs droits, de repositionner leur dossier, ou d’obtenir une solution alternative acceptable par la banque. Ces démarches sont encadrées par la réglementation et peuvent s’avérer décisives pour relancer une souscription interrompue.

Demander les motifs de refus par écrit : un droit fondamental

Tout assureur ayant formulé un refus – qu’il soit total ou partiel – est tenu, à la demande de l’assuré, de justifier sa décision. Cette exigence s’inscrit dans le cadre de la transparence contractuelle imposée par le Code des assurances. Le document écrit fourni par l’assureur doit mentionner les motifs précis du refus, qu’il s’agisse d’un problème lié à :

  • L’état de santé (avec ou sans demande de surprime),
  • L’âge de l’emprunteur ou la limite d’âge de couverture,
  • La profession exercée ou les sports pratiqués,
  • Une ou plusieurs garanties exclues ou partiellement refusées.

Cette démarche préalable est essentielle, car elle permet d'identifier si le refus d’assurance emprunteur repose sur une interprétation discutable ou sur une politique de risque stricte propre à l’assureur.

Recourir à un médiateur indépendant

En cas de désaccord persistant ou de décision jugée arbitraire, l’emprunteur peut saisir le médiateur de l’assurance, un organisme indépendant chargé de réexaminer les litiges opposant les assurés aux compagnies. Cette procédure gratuite et confidentielle peut permettre de :

  • Obtenir une révision du dossier médical ou professionnel,
  • Faire reconnaître un droit à l’assurance sur la base de la convention AERAS,
  • Proposer une solution de souscription ajustée avec conditions spécifiques.

Ce recours est souvent efficace lorsque le refus repose sur des critères flous, des interprétations injustes du profil à risque, ou l'application abusive de certaines exclusions.

Solliciter un courtier en assurance emprunteur

Le rôle du courtier est crucial dans les situations complexes. Grâce à sa connaissance approfondie du marché de l’assurance emprunteur, ce professionnel peut :

  • Rechercher une compagnie d’assurance plus souple vis-à-vis du profil de l’emprunteur,
  • Présenter un dossier optimisé mettant en valeur les aspects solides du projet,
  • Proposer des solutions alternatives, comme la délégation d’assurance ou l’ajustement de la quotité,
  • Comparer les contrats, les taux, les garanties, et les conditions de souscription.

Faire appel à un courtier expert en assurance de prêt immobilier permet souvent d’éviter un refus bancaire, tout en garantissant un contrat compatible avec les exigences de la banque prêteuse.

Saisir l’ACPR ou la DGCCRF en cas d’abus

En cas de suspicion de pratique discriminatoire, d’information incomplète ou de manquement au droit à l’assurance, il est possible de se tourner vers les autorités compétentes :

  • L’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), qui supervise les pratiques des établissements d’assurance,
  • La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), compétente en matière de pratiques commerciales abusives ou trompeuses.

Ces institutions peuvent être saisies lorsque l’emprunteur considère que ses droits contractuels ont été bafoués ou qu’un refus d’assurance emprunteur n’est pas fondé sur des critères objectifs.

Les droits des emprunteurs face au refus d’assurance

Le droit à l’oubli

Certains anciens malades, notamment les personnes ayant guéri d’un cancer, peuvent ne plus déclarer leur pathologie passée, selon un délai défini. Cela évite des refus ou des surprimes injustifiés.

La loi Lemoine

Depuis 2022, elle renforce les droits des emprunteurs :

  • Résiliation possible à tout moment
  • Suppression du questionnaire médical pour les crédits inférieurs à 200 000 € sous certaines conditions
  • Meilleure transparence des taux et des exclusions

Est-il possible de ne pas avoir d’assurance emprunteur ?

Techniquement, oui. Mais en pratique, aucune banque n’accepte de prêter sans assurance sauf exception très encadrée. Seule une garantie alternative peut la remplacer.

FAQ sur le refus d’assurance emprunteur

Est-il possible de ne pas avoir d’assurance emprunteur ?

Non obligatoire légalement, mais systématiquement exigée par les banques. Elle peut parfois être remplacée par une garantie alternative (caution, hypothèque).

Quels sont les motifs de refus de prêt immobilier ?

Les refus peuvent venir de l’assureur ou de la banque : problèmes de santé, âge, situation financière, ou exclusion de garanties.

Que se passe-t-il si je refuse mon offre d’assurance ?

Il est possible de refuser l’assurance de la banque en optant pour une délégation d’assurance avec garanties équivalentes.

Que faire si mon assurance ITT est refusée pour mon prêt immobilier ?

Chercher un assureur spécialisé, revoir la répartition des garanties, ou proposer un autre mode de garantie au prêteur.

En résumé

Un refus d’assurance emprunteur n’est jamais agréable, mais ce n’est pas une fin en soi. Derrière chaque blocage, il existe des solutions. Que ce soit en adaptant le dossier, en sollicitant un autre assureur, ou en faisant valoir ses droits, il est possible de relancer le projet. L’important, c’est de ne pas rester seul face à la décision. Être bien accompagné, c’est souvent ce qui fait toute la différence.

Comparez dès maintenant les meilleures offres d’assurance emprunteur et profitez d’un accompagnement personnalisé avec les experts Santiane.


 

Demandez un devis et faites des économies !

Obtenir un devis
Sommaire