Assurance prêt immobilier à 100% pour 2 têtes : est-ce utile ?
De nombreux couples choisissent d’emprunter à deux pour financer un projet immobilier, et lorsqu'il s'agit d'assurance prêt immobilier à 100% pour 2 têtes, une question se pose : comment répartir cette couverture entre vous ? La bonne nouvelle, c'est que si l'ensemble du prêt doit être assuré, vous avez la liberté de décider de sa répartition entre les emprunteurs. Voyons quelle est la meilleure option pour vous !

Quel est le principe d'assurance à 100% sur deux têtes ?
L'assurance emprunteur à 100% sur 2 têtes est une solution d'assurance emprunteur idéale pour de nombreux couples, puisqu’elle protège à égalité les deux personnes qui contractent le prêt immobilier ensemble.
Ainsi, avec cette assurance, si l’un des emprunteurs venait à décéder ou à contracter un problème de santé, comme une incapacité de travail temporaire, partielle ou totale, l'autre serait en mesure de faire face seul au remboursement du prêt.
Le prix de l'assurance est déterminé en tenant compte des risques potentiels liés à chaque emprunteur, et le coût total est partagé entre les deux parties.
Le niveau de garantie minimal requis par la banque
Les banques demandent toujours une assurance emprunteur lorsque vous contractez un prêt immobilier, car elles ont besoin de s’assurer qu’elles seront remboursées en cas de décès, d'invalidité ou de perte d'emploi de l'emprunteur.
Si vous contractez un prêt seul, votre assurance emprunteur doit être de 100 %. En revanche, lorsque vous décidez d’emprunter avec un partenaire ou des parents, vous avez la liberté d’adapter la quotité de financement pour chaque personne, à condition que le total soit au moins égal à 100 %.
Comment distribuer la quotité entre les emprunteurs ?
La quotité d'assurance s’exprime en pourcentage, et représente la part du capital emprunté garantie par l'assurance. En étant assuré à 100 %, vous avez donc la garantie que l'assurance prendra en charge la totalité du remboursement de votre prêt en cas de décès ou d'invalidité.
Lorsque l’on emprunte à deux, il est naturel de se demander comment diviser la quotité d’assurance, et bien sûr, il n'existe pas de réponse unique.
Toutefois, un certain nombre de facteurs doivent être pris en compte, tels que les revenus de chaque co-emprunteur, leur part dans l'achat du bien et leur état de santé.
De manière générale, il semble logique d'appliquer une quotité de financement plus élevée au co-emprunteur dont les revenus sont les plus élevés. Dans ce cas de figure, si le co-emprunteur n'est pas en mesure de rembourser les mensualités, c’est la banque qui prendra en charge la majeure partie du capital. Cela évite à la personne dont les revenus sont plus faibles de devoir couvrir la part de son conjoint.
Cependant, vous pouvez également opter pour une répartition égale, où chaque co-emprunteur assume une quotité identique.
Assurance 100 % partagée équitablement (50/50)
Comme nous l’avons mentionné, la forme la plus simple et la plus courante est la répartition 50/50. Dans ce cas, chaque emprunteur est assuré pour 50 % du capital emprunté et l'ensemble du prêt est couvert à 100 %.
Cette méthode simplifie grandement la gestion de l'assurance, puisque vous éliminez tous calculs complexes basés sur des pourcentages variables. Pour cette raison, elle est souvent préférée par les emprunteurs.
Cependant, bien que cette approche soit équitable, il est important de tenir compte des particularités propres à chaque emprunteur, puisque les taux d'assurance de prêt immobilier varient en fonction de l'âge ou de l'état de santé. Ces différences peuvent donc impacter directement le coût global de l'assurance, rendant une répartition égale parfois moins pertinente selon les profils.
Assurance à 100% pour une tête, aucune couverture pour l'autre
En théorie, il est tout à fait possible de placer la quotité à 100 % sur une seule tête. Cette solution convient généralement aux couples dont la majorité des revenus est assurée par un seul des conjoints.
Dans la pratique, toutefois, cette forme d’assurance est rarement utilisée car elle n'est pas appréciée par les établissements de crédit. La raison est simple : si le conjoint assuré à 100 % décède, l'autre conjoint n'a rien à rembourser puisque l'assurance couvre la totalité du prêt. À l'inverse, si l'emprunteur assuré à 0 % décède, l'assurance ne jouera pas et le conjoint survivant devra rembourser seul le prêt. Dans ce cas, le risque de défaillance ou de surendettement est élevé, car c'est le co-emprunteur sans revenus qui devra payer les mensualités du prêt.
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